Comment aider nos entreprises à poursuivre leurs investissements ?

 

 

 

 

 

Plusieurs raisons peuvent justifier la décision d’investir chez les entreprises, que ce soit dans le cadre du renouvellement du capital existant, la modernisation des équipements, le développement de nouveaux produits ou l’augmentation de la capacité de production.

C’est l’une des difficultés à laquelle sera confrontée l’économie française dans les prochains mois, avec la pandémie et les deux mois de confinement que nous venons de vivre. Malgré la reprise d’activité partielle et les mesures sanitaires qui l’accompagnent, le niveau de la consommation ne sera pas optimum. Les entreprises pourraient être tentées de réduire leurs investissements. 

Et pourtant l’investissement est primordial pour favoriser la reprise économique, il va être indispensable de le soutenir, car c’est lui qui garantit la qualité de nos produits et la qualité de nos technologies.

Même si toutes les entreprises vont être impactées, il y a tout de même quelques disparités. Des secteurs ont été fortement sollicités pour répondre aux besoins de la population, certains ont même diversifié leur production par la création de masques, ou de gel hydro alcoolique notamment. D’autres vont devoir repartir pour relancer leur activité et minimiser les effets du COVID sur leur prochain bilan.

Selon Eric Chaney, économiste de l’institut Montaigne

« Le but n'est pas de faire un plan de soutien favorisant tel ou tel type d'investissement. L'objectif est de retrouver une situation normale le plus vite possible »,

alors que beaucoup d'autres voix poussent pour des incitations ciblées (transition écologique, etc.). Eric Chaney propose un soutien public temporaire 

« d'un ordre de grandeur de 10 % de l'investissement domestique des entreprises, c'est-à-dire d'environ 25 milliards d'euros sur une base annuelle ».

Toujours selon lui « ces mesures, qui pourraient prendre la forme d'un amortissement accéléré, de crédits d'impôts ou même, pour les plus petites entreprises, d'apports publics en cash, ont vocation à être limitées dans le temps. Il faudrait commencer cette politique de soutien en juillet 2020 et y mettre fin en décembre 2021 », estime l'économiste.

Un rebond économique en guise d’optimisme

Depuis la fin du confinement, on observe une hausse de la consommation des français, pour la quatrième semaine de réouverture (du 1er au 7 mai) des commerces, l'indice Quantaflow/CNCC a constaté un niveau de fréquentation de 79 % dans les « malls » par rapport à la normale, soit une hausse de près de 10 % en sept jours. Si cette évolution se confirme, on peut espérer pour la rentrée un retour à des niveaux d'activités proches de ceux de l'année 2019. De son côté, la fintech CDLK a examiné les paiements par carte bancaire de 150.000 personnes. Sur un indice 100 de dépenses début mars, un point bas à 47 était atteint le 24 mars. L'indice est remonté à 87, le 29 mai.

Quant à l'institut GFK, pour un « baromètre du déconfinement », ses experts soulignent la reprise en relevant des progressions de chiffre d'affaires de plus de 100% pour le matériel informatique et la téléphonie lors de la semaine du 25 mai, par rapport à la même période de 2019. Les ventes cumulées des sites marchands et des magasins des enseignes d'équipement de la maison dépassent celles de février depuis le 11 mai.

Les commerçants spécialisés français aperçoivent la sortie de crise, même si cela ne concerne pas tous les secteurs. L'association Procos, qui regroupe 300 enseignes et 60.000 points de vente, a arrêté son décompte à la semaine du 25 au 31 mai. Les ventes étaient en hausse de 7 % par rapport à 2019, après 2,5 % la huitaine précédente. La croissance s'amplifie, mais elle est inégale. Un tiers des magasins enregistre une croissance d'activité de 30 %, un bon quart (27 %) entre 0 et 15 %, tandis que près de la moitié stagne, voire sont baisse jusqu'à -15 %. L'équipement de la maison (meuble, décoration, bricolage) est à la pointe, avec le sport, le jouet et le textile enfant. La mode, en revanche, ne décroche pas ses cintres des portants.

La location financière peut favoriser les investissements

En France, les entreprises investissent en premier lieu dans le cadre du remplacement. Une tendance qui se renforce depuis 10 ans. En 2015, l’investissement de remplacement constitue plus du tiers des investissements entrepris et il est justifié par le besoin de renouveler le capital productif usé. Juste derrière, il y a l’investissement de modernisation qui a pour finalité de booster la productivité, plus d’offre induite plus de demande. La diversification des encours financiers, et le recours à la location financière, permet aux entreprises d’investir en préservant leur capacité d’endettement auprès des banques, tout en conservant leur trésorerie.

Plus que jamais, préserver sa trésorerie sera un enjeu majeur du 2ème trimestre 2020, mais auquel il va falloir s’atteler dès maintenant. Grace au Leaseback, par exemple il est possible de recréditer des achats effectués en début d’année, et les convertir en charges, permettant de récupérer facilement du cash flow.

La souplesse des solutions proposées par LEASY, et la réactivité de traitement des dossiers, offrent une solution pour répondre à un besoin immédiat avec : 

 

  • Des mises en loyersprogressives sur ce second semestre 2020 pour ne pas alourdir les charges, le temps que l'activité reprenne à un rythme raisonnable
  • des décalages de loyer à 2021, permettant de bénéficier des matériels à coût 0 sur cette fin d'année

 

Une mise en œuvre responsable pour accompagner nos entreprises dans ce moment difficile, afin qu’elles puissent très vite entrevoir des jours meilleurs. 

L’investissement de modernisation sera un facteur clé de la reprise économique, pour booster la productivité. Une offre variée et conséquente aura forcément une incidence positive sur la consommation.

 

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